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Dans un quart d'heure

by Nuji - Opus Crew

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1.
- Intro 02:14
2.
- A chacun 02:39
Et quand il ou elle apprend à pisser, apprentis dans la vie, des parents ou bien des cris, c’est le pourquoi du comment ou comment faire pour avancer. Prendre ce qui passe par la main malheureusement c’est sombre! Pour trop d’enfants des armes, pas de lait mais du sang. Pendant que d’autres se créent un parcours et un choix pesant. L’un médecin, l’autre boucher, chômeur ou intermittent qui courre après le confort en rentrant et pourtant. Non, ce n’est pas réconfortant quand il voit son enfant devant l’écran et sa maman sur le divan. Déjà au 10° verre, elle lui met un gros vent, c’est là qu’il grince des dents et claque la porte en partant. On est tous différents, instables dans l’instant, dix ans d’alcool dans le sang ou dix ans de vie dans l’vent. Mais, tout ça se défend et rien n’est défini, la défaite endurcit, stopper la CollePi c’est son défi. Refrain x2 Parce qu’à chacun ses défis, à chacun ses défauts. Chacun ses maux (mots) et puis chacun ses délits. Pour ma part un lot d’ 10L de glycéro sous’l’lit. Mort pilo au White spirit au cirage, encre néro. Navré pour tous les commerçants du quartier, j’suis névrosé mais mes envies restent instantanées. J’instaure mes règles, inspecte la rue pour insérer mon blase. Blasés sont les passants mais c’est un lieu de passage. J’partage! Et ça m’soulage même si je suis saoulé, un soir de pluie je croise une flaque et une bouée. J’entends une petite voix qui me dit « quel boulet! » J’rêve ou je suis trop éveillé!? Oui Repié vas te coucher! Une heure plus tard je me réveille ça bourdonne dans mes oreilles, j’ai envie de fuir, courir, partir et cuire sous le soleil. Alors j’évalue le fond de mes pensées, c’est pesé. Presque cru j’me fonds, je me file sans m’effondrer, perdu dans la foule je me faufile, me défoulerai. Tic et tic et tic et tic et coller-grammer. Refrain x2
3.
Allons danser ! Puisqu’on n’sera pas les seuls sur la piste L’hiver atteint même les plus durs à cuire. Le flingue en l’air dans la pire des zones prêt à tirer j’ose, une pluie de balles retombe sur ces mômes en ciré jaune. Encore plus d’armes pour encore plus de confrontations. Si peu de larmes sur mes joues pour cette immonde action, la tempête nous charme ! Alors qu’la rouille s’attaque ensuite aux fondations Non je n’suis pas naît de la dernière inondation. Il pleut.. et on court encore après un peu d’liquide acide dans ces torrents arides l’orage arrive sur notre libre arbitre et par ces mots j’insiste QUOI !!Ne vois-tu pas que ton esprit s’enlise comment parler ainsi ? Tout coïncide... Entre vous et moi, tout est éphémère je reste très déter’ tu désespères entre ciel et terre. J’me retourne et vois que toutes les gouttes remontent en l’air j’promets l’beau temps aux frères sans savoir s’qu’ils comptent en faire. Refrain x2 Il pleut et la rivière veut sortir de son lit. En haut des cimes on reste en place ainsi. Tu sais qu’on t’assassine, voilà le tableau qu’on redessine, la goutte de pluie ne rate pas sa cible. Il pleut mais ce soir peu de gens vont se plaindre, Opus crew est là même si l’orage est à craindre. La pluie me plait et plus encore j’aime la peindre, l’eau de l’art me calme, oui je sème avant de m’éteindre. Entre vous et moi je ne suis pas prêt pour me rendre, l’argent est de cendre je ne suis pas né pour me vendre. La mort décède, coup de foudre, Juin devient Décembre. Une nuit ensemble et seul quand j’arrive à redescendre. Il pleut. Mais ce matin, j’ai pris du temps pour apprendre à sortir du cadre et me mettre à entreprendre. Hier j’étais l’acide, aujourd’hui je suis si sombre. Demain je serai la neige, la foudre, la rouille et la cendre. Entre vous et moi les notes se distillent en nombre, les matières se confondent et le son défile en trombe. Libre, le silence est à l’ombre d’un autre monde. Triste, il se joint à nous quand l’homme lâche ses bombes. Refrain x2 Après l’averse et la tempête c’est là que tout s’arrête, tout s’inverse, les larves et les insectes se dispersent. Les murs respirent mais se décomposent. Viens qu’on décompresse, la ure transpire et ce dès qu’on pose nos textes. La nature a ses limites. Vide, quand l’homme se lamente les mains moites, c’est elle qui l’élimine. Vite ! On recherche l’équilibre dans nos écrits dignes. La pluie est notre amante et l’orage récidive.
4.
Devant ses faux yeux j’aime son caractère de feu. Si c’est un je (jeu) deviendrai le fou et l’heureux. Rien de mieux quand dansent ses cheveux, rouge à lèvres aux milles rêves fous ambitieux. Viens qu’on s’envole, qu’on quitte la ville. Avec ou sans elle voir plus loin que l’impossible. L’idylle se dessine dans le ciment, sur le sable. Souffle, tu verras douce fleur je pète un câble. Et si j’étais une table je serai façonnable. Voulant l’incassable mais pour l’instant incapable. Sensiblement je m’étale comme un sirop d’érable. Larme dégoulinante sur des corps de marbre. Et les corps s’usent, quelque part ils s’amenuisent. Alors? Alors la folie et l’amour s’enduisent. A désirer des heures ces cœurs se déshabillent, ils brillent, au loin leurs silhouettes se désalignent. Refrain x2 Je parle de couleurs, de coulures et de couloirs. De quelques lignes qui se surlignent à la mémoire, de coups durs, de coups de cœur, de défouloir. Je parle d’une ligne qui se voit même dans le noir. Au bout du monde son charme inonde, j’ai succombé une seconde. Il pleut des cordes et les cadres tombent, des codes et des couleurs qui sortent de l’ombre. Je suis tombé! (Où ça ?) Du plus clair au plus sombre. Où les âmes lévitent? Derrière un mur de brique. Six mètres irrécupérable, ça fait symétrique. Je crois que j’craque, tout devient numérique. Ce n’est pas l’ordinateur qui reconstruira l’Afrique. Un stylo bic se crash. Je l’attrape, il me griffe. Comme un graff sur mur à ma main il se greffe. Quatre feuilles blanches? Non, mais jamais de trèfles, parfois où je rêve le bonheur lui est en grève. Et l’irréel se grave et les papiers s’agrafent, des grammes et des grammes qui s’entassent quand je rappe Je rappe, je rame, je rappe, la rime s’agrippe. La pomme s’invite, j’aimerai dire bonsoir à Magritte Refrain x2
5.
Il y a une porte et mille serrures. Les clés sont rares alors on s’empare de la ville et d’ses rues. Le jour se lève, la nuit sommeille. Le soleil se livre, ivres sont la pierre et le cuivre sous nos semelles. Et tout doucement nos vies s’emmêlent, plus que 800m et adieu, j’m’envole, vivre est essentiel. Mais j’me sens cible (sensible), six mois sans ciel, face au ciment sale, au seuil de l’ascenseur émotionnel. Et tout les sentiments à mes sentinelles, place aux gens qui manquent, la voix s’isole lentement sous le tunnel. Et dans les souterrains, où les fourmis veillent des merveilles se rayent, la rouille s’effrite, le fond ruisselle. Comme un fossile le fou rit seul. Ma face fleurie fane pas à pas quand on me parle de fournisseurs La moisissure grimpe aux nacelles, la ruelle est vide. De ville en ville la pollution nous harcèle. Mais j’tisse des ficelles, je me défausse, j’ai des fissures. Je suis mûre d’une mort artificielle. Refrain x2 Face à face les briques se croisent, les vies défilent pendant que vos visions se toisent. Vos humeurs sont rudes, ne dites pas quoique ce soit. Les mûrs sont durs, les maquiller ne serait qu’une façade. Hey Nuji, que dire à part que la surface est sale, Mon corps s’appauvrit, je ressens l’odeur du sol, Grade. Seul, le sémaphore m’applaudit, Téma je ne fais que prendre de l’âge et ça ne me fait pas tant rire. « Sois mûr ou rien » quel beau slogan. Au pied de mon être j’ai vu des drames et de beaux sauts de l’ange, Je crache des taches de sang avide de sens, Je suis lâche quand je pense être habile lorsque les ombres dansent. Viens, tu trouveras de l’amour au creux de l’enceinte, de la poudre, et nique ta race je suis tatoué par de grands peintres. J’ai côtoyé le crime, le vice, et les anciens, Je vis, j’existe, l’anthracite se grise, je suis méprisé par des gens bien. Je me lasse, exiger que dis-je, mon béton s’abîme, De base mes cloisons s’alignent, La lumière s’affine, baisse le regard car les Zulu s’agitent, R&N les fruits sont mûrs, avoue que mon opus s’applique. Refrain x2
6.
- Interlude 01:12
7.
Depuis la lune j’observe l’atmosphère qui s’imbrique, s’embrume. Mes rêves sont soporifiques. J’arrive avec mon satellite. Depuis des siècles, en suspension dans le temps, je vis comme en orbite. Sur mon bicycle sans pression, grosse bouffée d’oxygène. Je donne le rythme à mes rayons. Point de dilemmes, 25 ans d’ja depuis mon retour sur la Terre, c’est l’homme qui vous parle à en perdre son haleine. C’est l’attraction du mythe, la meute des loups, l’élite des fous. La MCB cette grosse meute de chiens barrés. Dès que la nuit tombe nous sommes tous rodés c’est là la ronde, attention aux âmes perchées. Arrivées au sommet, s’rendre compte de la gravité. Grand bol d’air frais malheureusement pollué. Depuis la Terre j’observe la lune et la voie lactée. Mes poils s’hérissaient devant ce cadre de prospérité. Refrain x2 Mais je ne sais même plus où je vais et où je suis, la seule chose que je reconnais l’amour qui n’a pas de prix. Je ne sais même plus où je suis, ce que je fais, toutes ces choses qui me donnent envie se sont entassées. Un soir d’hiver Grenoble city à visage découvert. La pluie qui coule sur ses façades et ses gouttières. J’préfère y voir de l’encre, poser quelques stickers, il pleut des cordes mais c’est pas grave je crée mon propre décor. Petit à petit en sort le synopsis d’une vie. Dehors, il est 2h, c’est pour l’art et pour la forme. Alors j’déforme des visages dans des corps de robots. D'énormes sensations, des bornes et un graff crado. Des verres remplis de têtes et puis des maux de tête. En plein rêve, jeté à la mer, à la vie à la mort. L’amour m’endort alors je dors, je dis oui mon Père non pas du Saint Esprit mais bien pour ma mère. Il s’avère qu’c’est eux qui m’ont fait passer le cap. C’est clair, ils ont su, moi j’ai vu, vaincu mes peurs. Dans l’art elles se sont tues mais leurs armes restent là, alors quand j’broie du noir j’active mes nerfs et je me barre. Refrain x2
8.
- Des liens 03:11
Et c’est des liens de sang qui nous unissent, qui nous forment. Rien que ça représente nos vies et nos forces. Mon frère de sang m’a dit un jour qu’j’étais parti, trop loin dans l’vice, la destruction de mes envies. L’envie de croire que la roue tourne, que la routine c’est de la broutille quand j’me retourne. La vie de mes rêves Aaahh non n’est pas terne, mais quand je crève tout est parti je me renferme. Après l’effort le réconfort, j’ai des poches en guise de cernes. Mais mon art lui n’est pas mort, il se conserve. L’arbre va porter ses fruits, viens dans mon coulis. Cent couleurs, sans coulures et sans accalmie. Des liens se tissent, s’amassent et se trient. La rue mon cimetière et la rime comme symétrie. Comme si j'maîtrisais mes grises crises de folie. C’est pas fini! J’fais une grosse bise à mes phobies. Je fais une grosse bise à mes phobies et c’est flambant! Refrain x2 C’est des liens de sang qui nous unissent, qui nous forment. Rien que ça représente nos vies et nos forces. C’est des liens de sang qui nous punissent, qui nous forgent. Rien que ça représente à la vie à la mort. 2019 j’vous souhaite à tous d’avoir les idées claires, les clés du bonheur à chacun dans vos cœurs de pierre. Tu es (tuer) mon coup de cœur, faisons une pierre deux coups, prenons de la hauteur dans ce monde de fou. La force, le courage pour ceux qui touchent le fond, qui voient la mort ou qui dorment sur le béton. Des bidons d’encre coulent dans les gouttières et le goudron. Les couleurs vivent (vives) derrière les ruines et les bebom. La route est longue mais les gouttes résisteront. Sans bonne résolution mais toujours de l’ambition. La réflexion me pousse à l’art et la création. La rue, ses murs, l’abstraction, toute mon inspiration. Je rêve, je danse et je pense avec les mots. L’histoire d’un mur je me défausse d’une mémoire. Et le miroir, quand je défie tous mes défauts, me dit «espoir!», je le crie nous sommes égaux! Refrain x2
9.
Partir pour respirer, prendre la route sans destinée, Presi Nuji pour une fois ce n’est pas dessiné. On est parés! La clé dans la serrure, prêts à déraper, sortir des sentiers gratter le gravier comme une feuille de papier. Je veux du sable, de la poussière quand s’ouvriront mes paupières. J’entends tout est à refaire. Frère! Voilà la mer. Elle, toujours plus belle que mes mots naturellement, elle s’empare du blanc de mes yeux méticuleusement. La verte dans mon blaire se savoure même face au vent. Distant, j’ai pas vu l’temps passer que P reprend le volant. Une pensée à toute la famille dans le sud de la CeFran, à présent pause pour pisser et faire le plein de carburant. La douane se pointe on s’casse, le moteur lui est bouillant. On suivra les rails du train, tard, pour un bon cheminement. Parti pour ne plus douter, prenant la route sans faire semblant, on s’est en allé mais quand ça tombe à l’eau ça tend (Satan). Refrain x2 On a pris la route mais pour la quitter, 360° d’imaginaire habités par les doutes, écoute, le décor est maquillé par les gouttes. Pourquoi observer la Terre abrités dans la soute? J’allume mes feux d’détresse regarde, tous les curieux immortalisent la scène. On s’organise ! Nuji balise la place on a des kilos de plumes et encore trop d’valises. On s’en est allé comme les saisons... On s’est tiré comme les oiseaux. Les voyants sont verts et la réserve est pleine, vas-y rempli la ‘teille si la rivière est saine. Chaque nouveau départ est un premier essai. Tout nous sépare alors pourquoi faire la cour au guépard. On s’met des ter quand il est tard on redémarre pénard tout est clair en un éclair on crée l’écart involontaire, dis pas qu’on t’a volé l’scénar’ ! J’suis le plus taré d’ce gang : toujours dans l’urgence ! Sur la bande d’arrêt, routes barrées on est increvable même si l’sommeil est venu dresser des herses, s’endormir est inconcevable. On s’en est allé comme un 16, on s’est tiré de cette prison, nos peines se taisent le temps d’un frisson. Refrain x2
10.
(resca) Qui est seul ? qui ne l’est pas, la confidence se confie quand mon humeur brûle mes pas. J’use, je m’épargne, du coup je me butte je m’évade, un peu de chaleur pour que mon ombre doute et puis détale. Les corps se courbent et l’or se compte. Délaissés les noyés voient trouble et les forces de l’ordre se trompent. Abandonné, avant ça faudrait que je tombe, blâmant le cadre, le fou crame ses cartes en une seconde. Devant mes yeux, les masses se déplacent en silence, j’ai su côtoyer le vice, oui… immense. Sombrer dans la démence, flirter avec tes limites, j’élimine l’outrance dans une peur, par peur que je vous imite. Je rode tes gestes, pendant que mon clan lâche du leust, ma troupe vient de l’est, à ma solitude je lâche un gros big up. Y’a plus grand-chose de perceptible, resca, accorder l’accord, du coup quoi ? Je reste sceptique. Refrain x2 Sans humeur fixe je ruisselle De moi à moi Je me regarde et puis m’observe Dans le bruit sourd de son absence Silence Un trop plein de vide en transparence (presi) Le parc est vide ce soir j’écris pour toi j’évite de boire, si ceci est ton sang j’traverse une crise de foi. Chaque instant seul est unique. One Shot One Shot Tant pis ! J’refais ma « première prise » 2 fois. Un garrot une aiguille pour une prise de sample dans sa triste chambre, un lourd fardeau sous une pile de cendre parce qu’il kiffe le chanvre. Innocent mais consentant, isolé s’en contentant, pourquoi ? Faudrait qu’on s’entende ? Toutes mes histoires se racontent en bande, les tiennes ne tiennent qu’à l’étendue de ton compte en banque. Un homme averti ne vaut qu’lui-même j’entends trop d’sirènes, solide en solitaire encore un autre dilemme. « On donne aux morts mais prête aux vivants » Brouillard givrant... Il n’y a qu’un pas du bureau au divan, avec ou sans l’divin devine la suite du track en l’écrivant : Le vieux loup cède sa place.. Au suivant ! Refrain x2 (nuji) Ils se sont croisés du regard. L’un s’égare et l’autre se goure. Deux secondes, le couteau sous la gorge on entend au secours. Un gars débarque et les sépare, la séquence crée la secousse. Des têtes en mousse au sol, merde, plus grand monde ne s’écoute. Côte à côte ou face à face j’ai une place pour toi sur ma route. Quoi qu’il s’passe, seul ou dans la masse vos histoires m’envoûtent. J’m’éclipse avec classe quand les craintes m’agacent et me crispent. Mes dents grincent et sans cesse le stress est à mes trousses. Confidences! Les conflits blessent, me glacent et sont gigantesques, j’écrirai des textes en présence de mon Opus’dantesque. Et si l’temps presse on se retrouvera devant la fresque, devinez quoi! A force, c’est devenu mon miroir ou presque. Parce qu’à chaque personne son âme et sa part de mystère, j’investis l’espace place aux empreintes éphémères. Et si je fais le mort cela reste temporaire, rares sont les murs qui parlent mais tu peux tendre l’oreille.
11.
- La boucle 02:42
Il m’arrive parfois de perdre de vue ce que je vise ou à l’inverse viser ce que je perds en temps de crise. Triste ma mine est grise alors pour m’en sortir je creuse. Mais faut-il vraiment creuser un trou pour y jeter des braises? J’écrase des beuz tous les jours sous son emprise, ma tête est un pare brise et le savoir c’est une chose. La cause en est une autre, je vis avec la hantise d’anéantir aucun d’mes vices et tout ça par gourmandise. Il m’arrive parfois de me décrédibiliser mais rien à faire je l’écris et vous le dis c’est assumé. Comme un vinyle usé qui se range seul dans un casier j’étais quasiment sûr qu’j’allais caner rayé comme oublié. Et à la base j’aime le blues et je ne suis pas blasé j’ose et je ruse moi quand mon veauCer est un brasier. J’ai fait le choix de sauter des cases par immaturité, à présent, dites moi! La pause est-elle méritée? Refrain x2 La boucle dure mais la boucle dit que la boucle dort. Avions-nous tort hier encore quand on la croyait morte? Face à nos mots (maux), des murs, encore des murs en or qui nous ont tendu leurs mains nous apportant le réconfort. Je vis ma vie moi je ris je dors je vois la mort, l’amertume de son arôme me remémore mes amours. Et à travers la peinture s’offrent à moi de nouveaux décors, sortir du cadre pour en créer plus encore et sans contours. Je vois que l’on crie en cœur, que les crayons de Mél pleurent, des rassemblements en masse se mettent en place face au compteur. Les flics et les casseurs, le contraste des classes m’écœurent. Pour le pire et le meilleur je n’ai pas peur de dire que j’ai peur! Même le SoPer qui me suit de tout part ne sait pas quoi faire, j’ai le cafard, sans confort ma tête est un container. Un contenu de toupies qui tournent en continu sur Terre, sur Saturne et ses sœurs ou dans le fin fond d’une citerne. En plein marathon, je n’trouve pas l’temps pour méditer. Mais dites-moi! Putain! Dites-moi quand ça va s’arrêter si ce n’est pas le point à la fin de ce petit texte ancré, ni le Juin (Joint) que je m’apprête à signer soigné ou raté. Refrain x2

about

Artist : Nuji

Guest : Presi (OpusCrew) & Resca (OpusCrew)

Production : Kidnap (OpusCrew), Corben (OpusCrew), Itam (Kids Of Crackling) ...

Cut : Loudmic

Record : OpusCrew

Mix voix : Game A prod

Mix & Master : Fred Brain Monestier

credits

released January 13, 2020

OpusCrew 2020.

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